« Na ny mahantra na ny mpanankarena », une réplique souvent répétée par l’influenceur que les internautes malgaches connaissent bien, Joely. Le 4 mai, il donnera un spectacle à Paris.
Joely, créateur digital et un des humoristes les plus suivis sur Facebook. Avec sa page officielle « C’est du Joely », il compte plus de 428.000 abonnés. Cette fois-ci, il donne rendez-vous à ses fans en France, le 4 mai au théâtre Traversière à Paris, pour un spectacle baptisé « Joely, mbola mijoro ». Selon l’organisateur, il ne reste plus que quelques places de disponibles.
Quand Joely balance ses vidéos sur sa page, il incarne toujours un personnage : des vieilles femmes comme Rondro et Seheno, des jeunes femmes comme madame Domoina ou Fitahiana, sans oublier Joely Kely qui cartonne à chaque vidéo et ce dès le lancement de sa carrière en tant qu’influenceur. « J’aime le transformisme parce que cela permet d’être dans la peau de qui l’on veut », explique-t-il. Et pourtant, quand il sera au devant de la scène, il sera « lui-même ». « Je n’incarnerai que peu de personnages ». Ce sera un vrai stand-up, l’artiste avec son micro. « C’est pour cette raison que j’ai décidé d’intituler le spectacle « Mbola mijoro » pour faire sortir le style, mais aussi pour dire que je suis encore debout malgré tout », ajoute-t-il.
Ecrire avant de performer
La force de Joely réside sur son humour bien simple mais recherché, inspiré par le quotidien des gens qui l’entourent. « Au fait, j’écris toujours mes textes avant de me lancer dans une vidéo. Si je n’arrive pas à sortir la blague à l’écrit, cela signifie que je ne pourrais pas le produire en vidéo. Donc je préfère laisser tomber ou changer de sujet. Bref, l’écriture est mon art et mon arme », a-t-il révélé. Ancien journaliste, il aime écrire des poèmes. C’est pour cette raison que quelques-uns de ses textes riment, même étant remplis d’humour. « Mais dans chaque vidéo ou blague, j’essaie de faire passer des messages positifs qui transmettent mes valeurs et mes engagements », a-t-il affirmé. En le questionnant sur un probable spectacle à Madagascar, sans donner plus de précision, sa réponse est « peut-être ».
Holy Danielle