On dirait que tout le monde piaffe déjà d’entrer en campagne électorale qui promet d’être animée. D’ailleurs, certains candidats n’attendent pas le jour J pour aller à la rencontre des électeurs et tâter en quelque sorte le terrain, pour se démarquer également de la concurrence. C’est déjà la grande euphorie dans plusieurs états-majors politiques, déterminés à faire la différence et à aller à la conquête de l’électorat. A coup sûr, ces élections législatives ne se ressemblent pas aux autres, vu l’importance des enjeux cruciaux du moment.
Pour les opposants, ces élections apparaissent comme une ultime chance d’obtenir un contre-pouvoir au sein de l’Assemblée nationale et de redorer en même temps leur blason, après des années de passage à vide. Du côté du régime, ces scrutins seront aussi une belle occasion de conserver le pouvoir et d’afficher sa mainmise politique pour les cinq prochaines années. Mais rien n’est joué d’avance, surtout quand on s’attend à un taux de participation en hausse, après le record d’abstention durant la présidentielle de 2023.
Reste à savoir si cette campagne électorale sera à la hauteur des attentes, celle qui fera réagir non seulement les électeurs, mais également l’opinion publique à travers les débats entre les candidats qui pourraient changer la donne et entretenir le suspense. Des vrais sujets qui intérressent les électeurs, s’inscrivant dans le rôle des députés, au lieu d’adopter une stratégie au miroir aux alouettes, en faisant de la démagogie à dormir débout
Mais comme à l’accoutumée, la période de la campagne électorale est une aubaine pour la population vulnérable qui attend ce moment pour se faire de l’argent et recevoir des cadeaux, des cuvettes, parasols, T-shirts… de la part des candidats qui ne lésinent pas sur les moyens. C’est une pratique ancrée et répandue, maintes fois dénoncée par de nombreuses organisations de la société civile, mais difficile de s’en passer dans le contexte actuel.
JR.
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