Paositra Malagasy Amparafaravola: un receveur activement recherché pour détournement

Un avis de recherche est sorti récemment à l’encontre de Tsiasoavina Ignace Razanakoto, receveur de l’agence Paositra Malagasy Amparafaravola. Présumé coupable de détournement de 295 millions d’ariary au niveau de l’agence, il est introuvable depuis fin mars.

Peu de temps avant cette date, le service de la police économique au sein de la Direction régionale de la sécurité publique (DRSP) Alaotra Mangoro avait ouvert une enquête suite à une affaire de disparation d’argent dans le compte de la Paositra Malagasy Amparafaravola.
La veille du 28 mars, les enquêteurs avaient constaté que 90 millions d’ariary avaient été transférés sur des comptes Paositra Money, tandis qu’un peu plus de 204 millions d’ariary ont tout simplement disparu au ni­veau de l’agence Ampara­fa­ravola.
C’est après cette date que Tsiasoavina Ignace Razana­koto, a disparu et n’a plus donné signe de vie, attirant logiquement les soupçons à son égard.

Des transactions d’argent suspectes dans son entourage…
Les investigations policières ont abouti à la constatation de transactions faites par des proches du fugitif: 15 millions d’ariary sur le compte Paositra Money de son frère et 38 millions d’ariary sur le compte de sa sœur. La police a même avancé que sa femme avait fait des retraits de 38 millions d’ariary à Andra­voahangy et à Moramanga.
A par cela, trois personnes (deux hommes et une femme) ont été depuis interpellées dans cette affaire pour complicité et incarcérées à la maison centrale d’Antanimora. La première, arrêtée à Toama­sina, était sur le point de faire un retrait de 6 millions d’ariary, tandis que la deuxième a été interpellée à Bembary, et la troisième, appréhendée par la police à Moramanga.
La police avance que sur les 295 millions d’ariary disparus au niveau de l’agence Paositra Malagasy Amparafa­ravola, 52 millions d’ariary sont actuellement récupérés. Le reste est encore à retrouver, tout comme Tsiasoavina Ignace Razana­koto, soupçonné potentiellement d’être le responsable du détournement de cet importante somme d’argent dans son lieu de travail.

ATs.

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