La célébration de la Journée internationale de la danse, a été célébrée hier à la Tranompokonolona Analakely, réunissant une bonne quinzaine de talents émergents, de professeurs de danses et des artistes confirmés, dans « une démarche de transmission et de partage d’expérience », selon l’initiateur de ce rendez-vous.
Un programme chargé et alléchant. En guise d’ouverture hier matin, Harivola Rakotondrasoa, danseur-chorégraphe et non moins directeur artistique du projet Dihy a animé une « Openclass » en jazz contemporain. Dans l’après-midi, les planches de la Tranompokonolona ont vibré aux rythmes de « Yellow », pièce chorégraphique de la Compagnie Anjorombala, « Corps passage » du Projet Dihy et deux shows chorégraphiques urbains assurés par Illusion.
En matière de spectacle, après avoir cartonné sur la scène d’Ampitatafika et d’Anosy Anvaratra, la 10e édition du festival Dihy Soratra, s’est clôturée en apothéose hier au Tahala Rarihasina Analakely, après cinq jours d’ateliers, de conférences, d’expositions et bien évidemment de performances chorégraphiques dans toutes les disciplines.
« C’est à Zoé Johnson Randrianajnaka Dinampitia, fondatrice de la compagnie Tahala à Toamasina, qu’on doit cette célébration annuelle au niveau national, voilà maintenant trente ans. Membre de la Compagnie Rary à l’époque, elle nous a fait part de cette initiative du Comité de danse international mais nous n’avons pas encore compris tout son intérêt. A son retour à Toamasina, la célébration du 29 avril qu’elle organise in situ, a attiré du beau monde», se remémore Ariry Andriamoratsiresy avant de conclure qu’«dorénavant chaque ville célèbre cette journée. La danse trouve sa place à Madagascar. Danser est un loisir et une passion, mais le moment aussi venu de professionnaliser l’enseignement de la danse».
Joachin Michaël