Mahajanga: triple découverte macabre à Amparemahitsy

Le fokonolona d’Amparemahitsy Mahajanga II, a trouvé trois corps sans vie, avant-hier et hier dans la rivière Marohogo. Le premier et le second sont ceux de deux fillettes d’environ 7 ans et le troisième, celui d’une mère de famille. Selon toute vraisemblance, les enfants étaient des jumelles vu leurs ressemblances, tandis que la femme serait leur mère. Cependant, leur identité respective reste indéterminée, sachant que personne n’est encore venu récupérer les corps à la morgue, selon une source auprès de la brigade de gendarmerie de Mahajanga.

Un pêcheur qui allait vaquer à ses occupations, a découvert le corps sans vie d’une fille, avant-hier matin. Il a immédiatement alerté ses voisins et les autorités locales. De son côté, le premier adjoint au maire de Belobaka a ré­quisitionné une voiture pour récupérer le corps et le déposer à la morgue du Centre hospitalier universitaire (CHU PZaGa) d’Androva Mahajanga.
Quelques heures plus tard, soit avant-hier vers 16h, un autre corps a flotté sur l’eau, non loin de l’endroit où a été retrouvé la première victime. Il s’agissait encore d’une fille qui, selon le fokonolona, ressemblait beaucoup avec celle retrouvée le matin, comme si elles étaient des jumelles. Les équipes du BMH et de la brigade de gendarmerie de Mahajanga sont venues sur place pour le constat, avant l’envoi du corps à la morgue du CHU PZaGa d’Androva Maha­janga.

Encore non identifiés

Hier à la même rivière, un troisième corps a été re­trouvé mais cette fois, celui d’une femme d’une vingtaine ou trentaine d’années. Les autorités sont venues sur place faire les constatations et récupérer le cadavre pour le déposer à la morgue. Il se pourrait que ce soit la mère des deux filles retrouvées la veille, a-t-on indiqué.
Quoi qu’il en soit, ce n’est qu’une hypothèse car, selon le commandant de la brigade de gendarmerie de Maha­janga contacté hier soir, aucun proche des victimes n’est encore venu récupérer les corps. D’ailleurs, personne sur place ne les a reconnues. Autant dire que les trois corps restent non identifiés jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse. L’on ne sait pas non plus si les deux filles et la femme sont mortes noyées, ou s’il s’agissait d’un triple homicide volontaire déguisé en noyade.

LR

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