« ProAgro Youth »: 142 jeunes ruraux insérés dans le secteur agroalimentaire

Le projet ProAgro Youth dresse un bilan positif de ses activités relatives à l’insertion des jeunes ruraux dans le monde professionnelle, qui reste un grand défi à Madagascar.

En collaboration avec l’Observatoire de la jeunesse, un des partenaires dans la mise en œuvre du projet, 420 jeunes issus des ré­gions Analamanga et Vaki­nan­karatra ont été formés et accompagnés dans leur insertion professionnelle. Parmi eux, 142 jeunes ont trouvé un emploi au sein des entreprises familiales, des Petites et moyennes entreprises (PME), des organismes non gouvernementaux (ONG) et dans de grandes entreprises.
« La réussite du projet Pro­Agro Youth réside dans sa ca­pacité à créer des opportunités pour les jeunes issus des mi­lieux défavorisés. En s’appuyant sur des partenariats solides et des stratégies innovantes, le projet démontre qu’il est possible de relever le défi de l’emploi des jeunes à Madagascar, en particulier dans le secteur agricole, contributeur majeur du PIB du pays », a souligné Sylviane Vololoniaina, coordinatrice nationale du projet jeunesse ProAgro Youth au Bureau international du travail, hier au Motel à Anosy, lors de la cérémonie de sortie officielle de ces jeunes fraîchement formés.
A l’occasion de cette cérémonie, l’Observatoire de la jeunesse a lancé un nouveau défi qui consiste à appuyer 200 nouveaux jeunes à accéder à l’emploi jusqu’à la fin de cette année. Les chaînes de valeur agricole et alimentaire restent les domaines ciblés pour insérer ces jeunes de 18 à 30 ans venant des régions Anala­manga et Vakinanka­ratra.
Il est à noter que les 420 jeunes qui viennent d’être formés en partenariat avec l’Obser­vatoire de la jeunesse font partie des 837 jeunes bé­néficiaires de ProAgro Youth depuis son lancement, dont 661 ont trouvé un emploi ou démarré les propres activités. Ce projet, mis en œuvre par l’Organisation in­ternationale du travail (OIT), avec l’appui Fond international de développement rural (Fida), est mis sous tutelle du ministère de l’Agriculture et de l’élevage, tout en travail­lant de concert avec le ministère du Travail, de l’emploi et de la fonction publique.

Fahranarison

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