« J’ai donné le meilleur de moi-même », a exprimé le slameur Santa, le représentant de Madagascar, à l’issue de la coupe du monde de Slam en France, le week-end. Il a échoué au pied du podium.
Santa de son vrai nom, Santatra Andriamanantsoa n’a pas pu faire mieux qu’une quatrième place au sommet mondial du Slam en France. Après avoir livré une prestation dans sa langue natale, avec des sous- titrages en français et en anglais., le finaliste malgache a obtenu une note de 30/30. Cela consiste à briser la barrière linguistique durant cette grande finale. Au début de la compétition, le stress a gagné Santa surtout en découvrant les autres pays tirés dans la même poule que Madagascar, à savoir le Congo, la Mali, le Gabon et la France. Mais, le malgache est monté sur scène sans complexe.
«Et je suis fier d’avoir parlé en malgache devant le monde entier, cette prestation m’a permis d’avoir 30/30» relate Santa dans sa page officielle. Selon ses explications, plusieurs malgaches l’ont soutenu et l’ont encouragé durant les épreuves.
Mais d’après la décision du jury, la Côte d’Ivoire créditée de 89,4 points, a été sacrée. La Belgique a brigué la deuxième place avec 88,8 points, suivie de celle du Québec avec 88,6 points. Madagascar occupe la 4e place ex aequo, avec Italie en totalisant chacun 86 points. Et enfin, la Congo se trouve à la 6e place avec 85,7 points.
«Les tournois n’étaient pas faciles», ajoute la délégation malgache, composée de slameurs issus de l’association Madagaslam.
Après cette coupe du monde de slam, Santa et la délégation malgache continueront l’aventure, lors d’une tournée européenne. Pour commencer, elles seront attendues à Lausanne dans le cadre d’un atelier au sein d’une école, d’une formation et de partage avec d’autres slameurs locaux. Ensuite, elles mettront le cap en Allemagne, puis en Belgique, et « peut-être en Norvège », déclare System D, membre de la délégation malgache.
Holy Danielle
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