La tendance à la hausse du prix du riz se poursuit, entre 2.900 et 3.200 ariary le kilo, sur les étals de marché d’Antananarivo.
Une hausse de plus de 500 ariary par kilo a été constatée ces deux derniers mois. Alors que le Makalioka coûtait 2.600 ariary au mois d’octobre, cette variété de riz se vend à 3.000 ariary depuis le début de ce mois de décembre. Le Vary Gasy atteint même 3.200 ariary actuellement, contre 2.700 ariary en octobre.
Visiblement, les cours sur les marchés rejoignent ceux enregistrés au début du deuxième trimestre de cette année, période durant laquelle les riz blancs locaux coûtaient en moyenne entre 2.700 et 3.000 ar/kg. Et cette tendance à la hausse touche toutes les variétés car le prix du tsipala, du makalioka et du vary gasy connait actuellement une hausse de 100 à 200 ar/kg, par rapport au troisième trimestre de cette année.
Selon des détaillants questionnés sur le sujet, la diminution de l’offre sur le marché à l’entrée de la période de soudure, entraine cette hausse. Un épicier du côté d’Analamahitsy a indiqué que le prix augmente presque chaque semaine au niveau des grossistes, de l’ordre de 20 à 50 ar/kg.
« La difficulté d’acheminement des marchandises, à partir des zones productrices vers la capitale, serait la première raison de ces hausses. La période de soudure débute. Les pluies rendent les routes presque impraticables en ce moment », a-t-il expliqué, lui qui a l’habitude de s’approvisionner à Andravoahangy.
Période de soudure
L’observatoire du riz a confirmé cette situation dans son dernier rapport. Selon ses explications, une légère hausse des prix du paddy, du riz blanc ainsi que du riz importé sur les marchés nationaux, a été constatée depuis le mois d’août. Cette hausse se justifie par l’épuisement des stocks au niveau des producteurs. A cela s’ajoute l’entrée dans la période de soudure.
Pour les autorités, l’enjeu consiste, à l’heure actuelle, à approvisionner régulièrement les marchés. Le State Procurement of Madagascar (SPM SA) a indiqué à la fin du mois de novembre que « Jusqu’à 450.000 tonnes de nos besoins estimés à 3,5 millions de tonnes par an, doivent être importées ».
Arh.