Sept des huit suspects dans l’affaire Thaïlande ont comparu devant le parquet du Pac, le dernier étant encore à l’hôpital. Trois d’entre eux ont alors été placés sous mandat de dépôt à la maison centrale d’Antanimora. Ils sont poursuivis pour blanchiment de capitaux, exportation en contrebande et association de malfaiteurs. Les quatre autres ont été placés sous contrôle judiciaire.
Prévu lundi, l’enterrement d’Alissa Rabakomalala s’est tenu hier à Ambohidratrimo. Sa dépouille mortelle est arrivée à l’aéroport d’Ivato, lundi, ce qui explique ce report des obsèques. A rappeler que cette épouse de l’ancien vice-ministre congolais des Hydrocarbures, Moussa Mondo, est morte le 14 avril sur son lit d’hôpital à Kinshasa, des suites de coups et blessures infligées par son mari.
Les trois corps retrouvés à mercredi et jeudi dans la rivière Marohogo à Amparemahitsy Belobaka (Mahajanga II), n’ont présenté aucun signe de blessure ni aucune marque d’agression, selon le médecin chef du CSB II de Belobaka qui s’est chargé de l’autopsie, ainsi que le commandant de la compagnie territoriale de gendarmerie de Mahajanga. Par conséquent, la thèse la plus plausible est que la quinquagénaire et ses deux nièces sont mortes par noyade, a-t-on indiqué.
Le père de famille, dont la photo qui circulait sur Facebook depuis avant-hier a suscité l’indignation des internautes, s’est rendu de son plein gré, hier à la brigade territoriale de gendarmerie de la ville d’Antananarivo, à Betongolo. Il a été placé en garde à vue pour les nécessités de l’enquête et son deux-roues, mis en fourrière. Le concerné a installé derrière lui son enfant en bas âge, alors qu’il roulait à scooter, ce qui a fait réagi, même la page Facebook de la CIRGN Antananarivo, qui l’a appelé à rejoindre le poste de gendarmerie le plus proche.
Une famille de touristes français composée de cinq personnes, a été victime d’un vol par effraction à Mahambo Fénérive Est, samedi. Elle a loué un bungalow et est allée prendre son dîner. Les malfaiteurs ont profité de ce moment d’absence pour mettre la main sur une somme de 300 euros, une tablette, un cellulaire et les passeports de leurs victimes.