A-t-on compris ?

Cela fera bientôt un an que la population entend à tout bout de champ, l’arrêtage définitif de la liste électorale, après vérification minutieuse, contrôle à la loupe et surtout mise à jour.
Malgré tout, en pleine période électorale, ce registre électoral finalisé, suscite encore de commentaires, alors que les citoyens ont largement le temps de s’inscrire et de vérifier leur nom. D’ailleurs à maintes reprises, la Ceni n’a cessé de sensibiliser les électeurs à ce sujet. Mais aller-voir, il y en a encore qui cherche les petites bêtes. Par souci de transparence, l’organe électoral a mis le document à disposition des citoyens. Une version numérique est d’ailleurs accessible aux candidats.
La Ceni ne cesse également de répéter les règles, ce qu’il faut et ce qu’il ne faut pas faire. Hélas, les mêmes irrégularités ressurgissent à chaque période électorale. Des affiches collées en dehors des emplacements autorisés ou des équipes de campagne des candidats adverses collent des affiches par-dessus les leurs, quitte à empiéter sur celles des autres. Et la campagne de dénigrement se fait entendre.
Comme le siège de la Ceni se trouve dans la capitale, l’on suppose que cet organe électoral peut tout voir, du moins au niveau de la commune urbaine d’Antananarivo. Mais dans les régions, surtout les plus reculées, la situation est différente. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle des indemnités ont été octroyées à des responsables régionaux et locaux en cette période électorale.
En tout cas, après toutes ces journées de sensibilisation et de partage, les électeurs ont-ils réellement compris le concept des élections, leur déroulement, les enjeux et leur finalité ?

T.N

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