Chacun veut croire en sa victoire et garde le moral bien boosté à bloc par le nerf de la guerre. Même les illustres candidats indépendants aux législatives, connus dans leur quartier, qui osent se frotter avec les vieux loups, déterminés à défendre leur pré-carré, ne se laissent pas intimider. Autant dire qu’ils s’y sont préparés depuis pas mal de temps et affichent leur ambition de jouer dans la même cour et déjouer tous les pronostics, avec une cote de popularité moins élevée.
Organiser des carnavals hauts en couleurs, faire le tour de la ville et des circonscriptions à grand renfort de sonorisation et par-dessus tout, distribuer des teeshirts, des PPN sans oublier de faire des promesses alléchantes. A cette étape de la campagne, les états-majors politiques s’activent. Chaque meeting attire les foules. Tout le monde est à fond. La bataille électorale est bien engagée, encore loin du sprint final qui sera certes sulfureux, offrant une bonne dose de suspense insoutenable, avant de connaître les premiers résultats, déjà décisifs.
En attendant la fin de la campagne et le jour d’élection, chaque candidat semble tenir le rythme. D’autres n’ont pas encore sorti le grand jeu tandis que pour ceux qui mettent toutes voiles dehors, la partie est déjà gagnée. Mais force est d’admettre que dans plusieurs circonscriptions, le sort du scrutin est loin d’être joué, même si certaines plateformes espèrent remporter un raz-de-marée.
A dire vrai, il ne faut pas se fier au sondage à la volée de la part des partisans fanatiques, pour éviter une mauvaise surprise dans les urnes, le moment venu. Chaque vote pèse dans la balance, dans l’unique but d’obtenir une majorité solide à l’Assemblée nationale, sous peine de suspense avant tout. La bataille électorale est bien engagée.
Andry R.