Le nombre de techniciens forestiers, qui assurent le contrôle et le suivi pour la gestion durable du capital forestier, est encore largement insuffisant à Madagascar.
Selon le directeur du Centre national de formation de techniciens forestiers d’Angavokely (CNFTF), Mirana Robisoa, lors de l’accueil de la troisième promotion du centre, hier à Nanisana, un technicien forestier se charge de 28.000 hectares de forêts à Madagascar, contre 1.000 hectares seulement dans d’autres pays.
On entend ici par techniciens forestiers les agents, les adjoints techniques, les ingénieurs forestiers. Seuls 300 d’entre eux sont encore en activité actuellement dans tout le territoire national, de source auprès du ministère de l’Environnement et du développement durable,
Troisième promotion
Dans ce contexte, l’Etat, par le biais du ministère de l’Environnement et du développement durable, poursuit le recrutement de techniciens forestiers dont la réception officielle de la troisième promotion a eu lieu hier à Nanisana.
« Cette formation répond à la politique générale de l’Etat préconisée par le président Andry Rajoelina, incluant la valorisation du capital humain et la bonne gouvernance », a souligné le ministre de l’Environnement, Max Andonirina Fontaine.
Composée de 22 hommes et de 8 femmes, cette nouvelle promotion va suivre une formation de 18 mois au CNFTF et bénéficiera de la mise à jour du Référentiel national du diplôme de technicien forestier (RNDTF). « Le programme de formation respecte ainsi les nouveaux standards exigés par ce référentiel, comme celui des deux précédentes promotions », selon les précisions du directeur du CNFTF.
Bénéficiant de l’appui du 11e Fonds européen de développement à travers le programme « Rindra », cette formation met en évidence la coopération bienveillante entre l’Union européenne (UE) et Madagascar.
Sera R.