Observation électorale nationale: Safidy déploiera 2.447 observateurs dans toute l’île

L’Observatoire Safidy a également lancé sa mission d’observation électorale du 29 mai. 2.447 observateurs nationaux seront déployés dans les 23 régions. Ce nombre a baissé comparé à celui de la présidentielle de 2018.
Safidy déploiera des observateurs dans 404 communes pour les législatives, contre 709 lors de la présidentielle de 2018. Dans ce sens, il couvrira moins de bureaux de vote qu’en 2018: 3.691 contre 5.000 à l’époque. Néanmoins, Safidy sera présent dans 120 districts et 23 régions.
« Les observateurs, fixes et mobiles sont issus de 762 associations, ONG, plateformes et réseaux confondus au sein de la société civile », a indiqué Stella Razanamahefa de l’Obser­vatoire Safidy, hier à Ambatona­kanga. Ces derniers assureront le suivi de 5 points bien définis dans le processus, qui a déjà commencé par le contrôle de la révision de la liste électorale et ce, durant toute la période de campagne électorale.
Puis, les observations seront au cœur de la mission le jour du scrutin, c’est-à-dire le déroulement du vote, le traitement des résultats au niveau des Sections de recensement des matériels de vote (SRMV), et le suivi des traitements des contentieux électoraux. Un rapport préliminaire sera présenté le 31 mai.
A noter que la mission d’observation est soutenue par l’Union européenne (UE), toujours présente durant les processus électoraux de ces dernières années. 25 millions d’euros ont été alloués depuis les élections de 2013 jusqu’aux législatives actuelles.
« A travers cet appui, l’Union européenne témoigne de son engagement dans la démocratie », a indiqué le représentant de l’UE lors de sa prise de parole. Il explique que le soutien au projet Safidy a fait preuve de compétences lors de la dernière présidentielle, c’est pourquoi l’UE lui a accordé à nouveau son aide.
« Il faut aussi noter que l’observation locale est favorisée du fait de la compréhension facile du contexte local. Elle renforce également la société civile et la citoyenneté tout en permettant d’assurer un suivi à long terme des réformes », a fait savoir le représentant de l’UE.
Malgré cela, l’Union européenne appelle le Gouvernement à garantir la sécurité des observateurs durant leur mission. « Certains observateurs ont fait l’objet de harcèlements lors de la présidentielle. Cela est tout à fait intolérable », a conclu le représentant de l’UE.

T.N

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