Le camp pénal d’« Ambodivato » Moramanga (Alaotra-Mangoro », considéré comme pilote, a procédé à sa première récolte vendredi. Il a appliqué la technique du « Biocompost », c’est-à-dire l’utilisation d’engrais totalement biologique, dans la culture du manioc.
« La technique a porté ses fruits, car on a obtenu en moyenne 30 kg de tubercules par plante », s’est félicité le chef d’établissement de la Maison centrale de Moramanga, Christian Rakotovao Tsafehy, premier responsable du camp. Il a souligné qu’avec 300 pieds de manioc, le camp a réussi à subvenir aux besoins des 650 détenus de la Maison centrale de Moramanga durant 3 mois.
Dans sa perspective, le camp prévoit de planter 14.000 pieds de manioc en combinant la technique de « Biocompost » au « buttage » afin de ravitailler les maisons centrales de Moramanga et d’Ambatondrazaka.
Au cours de sa descente sur les lieux, la ministre de la Justice, Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, a annoncé que toutes les infrastructures nécessaires à l’établissement de ce camp pénal de 180 hectares sont déjà en place et que les travaux sont réalisés à plus de 50%.
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