Profitant des opportunités dues aux embouteillages qui gagnent du terrain actuellement, certains taxi-vélos osent transporter leurs clients jusqu’au centre-ville en effectuant des détours à Isotry et à Tsaralalàna. En effet, si certaines communes de la périphérie d’Antananarivo les ont autorisés à travailler dans leur circonscription, comme c’est le cas à Ampitatafika, Andoharanofotsy et Anosizato, la ville d’Antananarivo reste toujours interdite à ce type de service de transport.
Selon une estimation, l’axe Anosizato-Anosy compte 500 taxi-vélos et plus de 1.000 à Antananarivo.
1.000 ariary la course
En général, la course d’un taxi-vélo tourne autour de 1.000 ariary pour un trajet Ampitatafika-Anosizato ou Anosizato-Ankadimbahoaka. Face à la concurrence actuelle, certains conducteurs n’hésitent pas à casser le prix d’une course à 500 ariary.
D’après le témoignage de l’un d’eux hier, il gagne en moyenne dans les 12.000 ariary par jour, allant jusqu’à 20.000 ariary dans les jours fastes. Mais, il lui arrive également de rentrer seulement avec 4.000 ariary en poche.
Sera R.