Divers acteurs dans le domaine de la santé humaine et animale se concertent, hier et ce jour, sur les manières de lutter efficacement contre les maladies d’origines animales autour d’un atelier, à l’hôtel le Pavé.
Les maladies zoonotiques constituent les 60% des maladies humaines comme la rage, la fièvre de la vallée du Rift et diverses autres maladies d’origine alimentaires. Les parties prenantes, sous le leadership du Comité de gestion nouvellement formé, envisagent d’adopter une approche intersectorielle en vue de prévenir et de combattre ces maladies. Cette initiative entre dans le cadre du programme « Une seule santé » qui vise à renforcer la coopération entre le secteur de la santé humaine et animale.
Le manque de planification et de sensibilisation limite l’efficacité de ce programme. Raison pour laquelle la Direction des services vétérinaires (DSV), la Direction de veille sanitaire et de la surveillance épidémiologique et de la riposte (DVSSER) et la Direction de la lutte contre les maladies tropicales négligées (DLMT) ont uni leurs efforts pour changer la donne à travers la mise en place du Comité et le renforcement d’une collaboration multisectorielle. Des stratégies efficaces pour protéger la santé publique devraient être développées à l’issue de cet atelier de deux jours.
Fahranarison