Le parquet du tribunal de Toamasina a pris en main, hier, une affaire de vol de buses sur la RN2, dont quatre auteurs ont été pris sur le fait. Les trois complices des suspects ayant réussi à passer entre les mailles du filet des forces de l’ordre, font actuellement l’objet d’une recherche active. Le ministère des Travaux publics appelle à la collaboration de tous afin d’éradiquer ce fléau qui mine notre société.
Les faits se sont déroulés dans la nuit du 29 mai. Vers 23h, la gendarmerie locale a reçu une alerte selon laquelle des individus creusaient la RN2 au PK 176, de la portion de route Ampasimbe-Beanandrambo, à Ampasimbe Brickaville. Sans attendre, des gendarmes se sont rendus sur place pour vérifier l’information et capturer les suspects.
Ils ont effectivement surpris sept individus en train de creuser sous la route. Trois des suspects sont parvenus à
s’échapper, tandis que les quatre autres ont été arrêtés sur-le-champ. Ceci étant dit, les gendarmes continuent la traque des fugitifs. De leur côté, les quatre suspects arrêtés ont été présentés au parquet du tribunal de Toamasina, avant-hier, au terme de leur garde à vue.
Signalement anonyme
Le ministère des Travaux publics a regretté, sur sa page Facebook, hier, que «Les infrastructures routières soient parfois détruites à cause de ces gens malintentionnés qui ne cherchent qu’à nuire à notre pays». Il a alors prévenu que «la destruction et le vol de ces matériaux constituent des délits passibles d’une peine de prison de six mois à cinq ans».
En ce qui concerne cet acte de destruction de la RN2, «La direction régionale des travaux publics Alaotra-Mangoro travaillera de concert avec la commune d’Ampasimbe dans la réhabilitation rapide de cette infrastructure afin d’éviter que ce tronçon de route ne soit coupé à la circulation».
Il a en outre remercié les personnes de bonne volonté et les forces de l’ordre pour leur collaboration ayant permis de capturer les auteurs de ces actes de vandalisme. Du reste, il a réitéré son appel à la contribution des riverains en cas de découverte de cas similaires. «Nous vous assurons que l’identité de chaque informateur restera anonyme», a-t-il indiqué.
LR