Gare aux plus vulnérables et antivax, le Covid-19 frappe à nouveau, plus sournois et virulent que jamais. Le bilan hebdomadaire en dit long. Le nombre de contaminations est en hausse. L’épidémie fait des nouveaux morts. Une impression du déjà vu et même vécu, mais loin de la dramatisation de la situation constatée, il y a deux ans. Au moindre symptôme, comme la fièvre, le mal de tête… la crainte d’être infectée par le Covid-19, était palpable.
D’ailleurs nul besoin de rappeler les impacts de la crise sanitaire liée au Covid-19, sur différents secteurs d’activités. L’épidémie a étouffé au sens propre l’économie nationale, à cause du confinement qui a été inévitable pour éviter que la situation sanitaire se dégrade. Tout le monde était sur le qui-vive et a essayé autant que possible d’appliquer les mesures sanitaires, pour mieux se protéger.
Deux ans après ce cauchemar éveillé, le Covid-19 se réveille à nouveau et annonce la couleur, dans une relative indifférence. Là où le bât blesse c’est que l’épidémie semble se banaliser. Le masque tombe et les gestes barrières aux oubliettes, alors que le nombre de contaminations part en flèche.
Pis encore, ces derniers temps, plusieurs décès suspects de Covid-19 surviennent. Une rhume banale se transforme en une grippe terrassante et fait naître des soupçons. Comme aucun test n’a été effectué, la première question qui se pose est de savoir quelle est la cause du décès ? Et parfois, la réponse coule de source, semant la panique dans des quartiers. Mais allez voir, la vie continue quand même au pays du « moramora ».
Le retour de la nonchalance générale n’est plus à démontrer. A ne pas minimiser que l’immunité collective par infection naturelle fait place à la sélection naturelle. Et les personnes les plus vulnérables encourent plus de risques pour leur santé. Chacun pour soi et Covid-19 pour tous ? Et médecin après la mort !
J.P
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