A l’approche des fêtes de fin d’année, les embouteillages dans la capitale sont légion. Une véritable aubaine pour les taxis motos qui se sont fortement développés ces derniers temps. Les taxis-motards font recette.
Face aux embouteillages, ce mode de transport est de plus en plus prisé par les citadins, sans craindre les retards au travail ou à un rendez-vous. D’après Jim Rakotomalala, un ancien chauffeur locataire de taxi qui s’est reconverti en chauffeur de taxi-moto, se recettes ont plus que doubler, depuis lundi. «Sans cette prolifération des taxi-motos à tous les coins de rue, la situation serait beaucoup plus avantageuse», a-t-il fait savoir.
A partir de 5.000 ariary la course
Le prix d’une course de taxi-moto en ville est de 5.000 ariarys dans un rayon de 1 à 2 Km. C’est le cas des trajets Anosy – Analakely ou Anosy-Antanimena. Il faut reconnaître que ce tarif est à la portée de leurs clients. Pour rejoindre les périphéries comme Andoharanofotsy, Alasora, Ivato et Alakamisy Fenoarivo, il faut débourser entre 15.000 et 20.000 ariary.
Les taxis-motos peuvent même se déplacer dans les régions. Il faut prévoir entre 80.000 et 100.000 ariary pour Antananarivo-Moramanga et 120.000 ariary pour Antananarivo-Antsirabe et Antananarivo-Tsiroanomandidy.
Jim Rakotomalala a affirmé qu’il est membre de l’association «Vovonan’ny mpitondra taxi-moto (VMTM)». Cela fait trois ans qu’il exerce ce métier dans la capitale. Il souhaite ainsi un cadre pour la légalisation et la réglementation au plus vite de ce métier, «pour plus de sécurité, autant pour nous que nos clients», a-t-il souligné.
Selon ses dires, le bureau de la VMTM a déjà déposé un projet de loi concernant, auprès de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Lui et ses collègues attendent avec impatience la suite.
Sera R.