La députée Masy Goulamaly serait-elle impliquée dans l’incendie du bureau du démembrement de la Ceni et du délégué d’arrondissement à Tsihombe ? Apparemment, elle fait partie des suspects arrêtés. C’est pourquoi, elle est placée en résidence surveillée à Ambovombe, en attendant l’issue de l’enquête.
Masy Goulamaly, de son côté, clame son innocence sur les réseaux sociaux, affirmant
n’avoir “rien fait d’illégal”. Elle invoque son immunité parlementaire, conformément à l’article 73 de la Constitution, “aucun député ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de financement des partis politiques. Aucun député ne peut, pendant les sessions, être poursuivi et arrêté en matière criminelle ou correctionnelle, qu’avec l’autorisation de l’Assemblée, sauf en cas de flagrant délit. “
Face à la polémique, le Bureau permanent de l’Assemblée nationale a tenu à rappeler le respect dû à l’immunité des députés. Dans un communiqué, il souligne que Masy Goulamaly reste parlementaire jusqu’au 1er juillet 2024 et que “toute arrestation ou mesure privative de liberté” doit au préalable faire l’objet d’une levée d’immunité parlementaire.
F.M