Incontestablement, la tentative avortée de la motion de censure, a marqué cette deuxième session parlementaire ordinaire. Lors de la clôture hier à Tsimbazaza, la présidente de la Chambre basse, Christine Razanamahasoa, a appelé les députés à rester solidaires face à la situation, en présence du Premier ministre et quelques membres du gouvernement. Comme si de rien n’était.
Alors qu’elle avait démarré dans le calme, la deuxième session parlementaire ordinaire à Tsimbazaza, s’est transformée en une foire d’empoigne. 105 députés avaient signé la motion de censure qui s’est ensuite avérée irrecevable. Depuis, les relations entre les députés et les membres du gouvernement, sont devenues glaciales.
Mais à la lecture de la cérémonie de clôture hier, tout semble rentré dans l’ordre, du moins en apparence. D’ailleurs, en présence du Premier ministre Christian Ntsay et quelques membres du Gouvernement présents, l’atmosphère n’est plus tenue. La séance s’est déroulée sans encombre.
Une fois encore, dans son discours, Christine Razanamahasoa a lancé un appel à la paix et surtout à la solidarité. «J’ai déjà évoqué ce fait dernièrement mais je le répète encore, la solidarité des députés sera la seule arme pour redorer l’image de cette institution», a-t-elle indiqué.
Une manière pour elle d’inciter les députés à laisser de côté toute provocation pour garantir l’apaisement. «On en a tiré des leçons de ces événements, que l’intérêt de l’Etat prime à présent», a-t-elle ajouté. En parallèle, elle s’est également adressée aux politiciens en cette période des fêtes. «Faisons en sorte de respecter la trêve politique pour que les citoyens puissent passer les fêtes de Noël et du Nouvel an dans la paix», a-t-elle lancé.
Pour rappel, 8 projets de lois dont la PLFI 2023, 2 propositions de loi et un rapport ont été adoptés lors de cette session parlementaire. Certains textes, notamment celui sur la Haute cour de Justice (HCJ) seront étudiés lors la prochaine session, l’année prochaine.
T.N