En ce début de la saison hivernale, les vêtements chauds envahissent les marchés et comme d’habitude les fripes restent toujours la tendance. « A cause du faible pouvoir d’achat des consommateurs, la majorité de nos clients se tournent vers les articles de deuxième main », a affirmé une fripière du marché d’Andravoahangy hier. En effet, on peut obtenir, auprès de ces fripiers, un pull à partir de 7.000 ariary, 15.000 ariary pour les manteaux et 20.000 ariary à 30.000 ariary pour les blousons, doudounes et anoraks, presque le 1/5 du prix des habits neufs. Ce qui explique cette tendance.
Actuellement, le prix d’une balle de friperie de vêtements chauds varie entre 400.000 ariary et un million d’ariary auprès des grossistes, pour un poids avoisinant la cinquantaine de kilos et composée de 50 à 70 articles. Il varie selon l’origine et la qualité de l’article.
Malgré cette tendance, les fripiers longeant les rues d’Isotry, des 67 ha et d’Anosibe affirment que la vente est en baisse ces deux dernières années.
Les vêtements neufs à partir de 50.000 ariary
Les vêtements neufs importés d’Asie, en particulier les anoraks, les doudounes et les blousons, sont proposés à partir de 50.000 ariary. Ce sont des stocks de l’année passée et le prix n’a pas changé, selon les marchands. Quant aux vêtements made in Europe, comme les manteaux et les pardessus, ils coûtent largement au-dessus de 200.000 ariary.
Côté couverture, les couettes neuves ne s’obtiennent qu’à partir de 250.000 ariary contre 60.000 ariary pour les friperies. Pour les « Bodofotsy », les articles locaux se vendent entre 100.000 ariary et à 150.000 ariary contre à peu près le même prix pour les importés. Auprès des grossistes, une balle de friperie de couettes coûte à partir de 450.000 ariary contre 500.000 ariary pour les couvertures de genre « Bodofotsy ».
Sera R.