La Cnuced célèbre son 60e anniversaire avec le Forum mondial des dirigeants à Genève (Suisse). Le président malgache, Andry Rajoelina, en attend des « résultats concrets pouvant apporter des approches novatrices pour relever les défis et accélérer le développement tant attendu par les populations respectives ».
«Tracer une nouvelle voie pour le développement dans un monde en mutation, répond aux problématiques auxquelles les pays du monde sont confrontés dans un contexte mondial en constante évolution », tel est le thème de ce forum international.
Et Madagascar a été accueilli avec tous les honneurs. Le président Andry Rajoelina n’a d’ailleurs pas manqué de le souligner durant sa prise de parole. «Mettre en avant la vision des pays insulaires en développement comme Madagascar au cours de cette commémoration, témoigne de l’engagement indispensable à promouvoir le développement durable, à travers le commerce et l’investissement», a-t-il déclaré dans son discours.
Andry Rajoelina a tenu à saluer les efforts et engagements de la Cnuced en faveur d’un ordre international «plus juste et plus équitable», en s’adaptant aux grands changements mondiaux.
«Dans un monde en pleine mutation, tous les pays du monde ont dû revoir leur stratégie de développement pour renforcer la vision d’accélération de l’industrialisation et l’autonomisation des économies», a-t-il fait savoir. Il fait ainsi référence aux différentes crises mondiales auxquelles le monde entier a dû faire face, à savoir la pandémie du Covid-19, le changement climatique, ainsi que les guerres et conflits mondiaux conduisant à l’envolée de l’inflation, notamment dans les pays vulnérables.
«Notre devoir de leader est de transformer chaque problème en opportunité», a-t-il lancé. Plusieurs défis attendent ainsi les pays en développement, mais pour les relever, ces derniers auront ainsi besoin d’une coopération internationale renforcée pour garantir un environnement équitable.
Pour le cas de Madagascar, le président Andry Rajoelina a affiché clairement les réalisations des objectifs de développement du pays. Il cite les différentes infrastructures de base telles que les salles de classe, les centres de santé de base ou encore les centres hospitaliers universitaires. Il a aussi évoqué les trois piliers de développement mis en place à travers la Politique générale de l’Etat (PGE), sans oublier de présenter le projet One district One factory, les opportunités d’exportations de produits de rente (vanille, girofle, litchis, cacao), ou encore la construction de la première raffinerie aurifère du pays.
T.N