Faratsiho est sous le feu des projecteurs. Parmi les 120 districts à l’ambiance très animée voire même explosive durant la campagne électorale avec leur lot d’anomalies le moment du vote et de contestation après la proclamation des résultats provisoires, celui de Faratsiho est maintenant connu dans le pays comme le loup blanc.
Cette commune urbaine située dans la partie centrale de la région de Vakinankaratra, est maintenant au centre d’un bras de fer infernal, d’abord dans les urnes et maintenant auprès de la Haute cour de constitutionnelle, entre la candidate de l’Irmar Lalatiana Rakotondrazafy et le candidat de Firaisakina Nomenjanahary Andriamampionona Ramilison dit Ramily. Juste après le scrutin et sans attendre la publication des résultats provisoires, la candidate de l’Irmar a déposé des plaintes à l’encontre de son rival, auprès la HCC, tout en se disant de s’en remettre à la sagesse des juges constitutionnels qui ont le dernier mot.
Il y en a qui avait déjà prédit que le dénouement des élections législatives dans cette circonscription, sera entre les mains de la HCC. Le contentieux électoral au sens propre du terme à travers lequel le verdict prononcé par Florent Rakotoarisoa et ses collègues, sera irrévocable. Après la voix du peuple, celle des juges compte également au nom de la loi.
Mais, pour départager les deux protagonistes, les juges constitutionnels devraient avant tout s’appuyer sur des preuves tangibles et passer au crible les éléments de recours. Non seulement le sort d’une candidate ou d’un candidat, est entre leur main, mais également l’avenir de Faratsiho, désormais pris dans cet engrenage politique.
Après avoir entendu le candidat Ramily, qui présenté sa mémoire en défense la Haute cour, les juges annonceront leur verdict lors de la proclamation des résultats définitifs. Tout Faratsihoa retient son souffle.
JR.