Madagascar se prépare à accueillir un événement économique majeur pour la région Sud-est de l’Afrique : la 5e édition Comesa Federation of Women in Business Trade Fair (COMFWB –Trade Fair). Il se tiendra les 28 et 29 juin, au Novotel Antananarivo, sous le haut patronage de la Première dame Mialy Rajoelina, fervente défenseure de l’autonomisation des femmes.
Le COMFWB Chapter Madagascar, en collaboration avec le Groupement des Femmes Entrepreneures de Madagascar (GFEM), orchestre cet événement. Près de 150 exposants de 21 pays du Comesa participeront, avec des stands déjà tous réservés. Grâce aux soutiens de divers partenaires, plus de 500 femmes entrepreneures, venant de toutes les régions de Madagascar et des pays membres du Comesa, seront présentes.
Selon Fanja Razakaboana, présidente du COMFWB Chapter Madagascar et du GFEM, « des side-events permettront des discussions enrichissantes sur des thématiques variées ». Les secteurs représentés sont diversifiés : agroalimentaire, immobilier, textile, design, tourisme, TIC, finances, énergie, etc. Un objectif de 3.000 visiteurs a été fixé pour les deux jours de l’événement, qui favorisera les échanges entre entrepreneures et acteurs clés du marché. « Madagascar est le premier pays à accueillir cet événement dans la sphère francophone », a-t-elle précisé.
Le COMFWB Trade Fair, organisé chaque année dans un pays membre du Comesa, propose des rencontres B to B, des conférences business, des tables rondes et un gala de clôture. Cette plateforme panafricaine met à l’honneur l’entrepreneuriat féminin et vise à renforcer les liens économiques entre les nations du Comesa.
Focus sur la ZLECaf
Le thème de cette année, « Enhancing participation of Women Entrepreneurs in the Comesa regional Markets under the AfCFTA anchored on Green investment, value addition and tourism », met en avant les avantages pour l’intégration de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECaf) et des investissements verts.
La ZLECaf pourrait sortir 30 millions d’Africains de l’extrême pauvreté et augmenter les revenus de 68 millions de personnes vivant avec moins de 5,50 dollars par jour. En favorisant l’intégration économique, elle joue un rôle crucial dans l’autonomisation des femmes et la correction des inégalités historiques. « L’entrepreneuriat féminin est aujourd’hui un levier essentiel pour la création d’emplois et la prospérité sociétale », souligne ainsi la Présidente du GFEM.
Arh.