Après les versions papier et braille, c’est au tour de l’audiobook de faire son entrée dans la collection « Diary Nofy ». La cérémonie de lancement officiel de cette version audio s’est déroulée hier au Campus Telma Andraharo.
Lauréats du concours Diary Nofy en 2023, les quatre contes illustrés et les deux BD on eu droit à une version sonore en langue malgache et française grâce à la production intitulée «Des voix unies pour promouvoir la lecture», impliquant des artistes, des chanteurs, des écrivains, un journaliste, des leaders communautaires et des passionnés d’éducation.
«Je me suis engagé, il y a quelques années, en tant qu’ambassadeur des droits des enfants mais ce nouveau projet est vraiment mémorable pour moi dans la mesure où j’ai eu l’occasion de mettre ma voix dans de belles histoires», confie le chanteur Mirado.
Les livres audio «Ilay Raketa Volamena» de Mioraniaina Johane Rakotondrasoarivelo, «Ny Kankana sy ny Voanjo» de Stannie Avotriniaina Rameliarison, «Ilay Harena Sarobidy» de Fenitra Nirina Manambintsoa Rasolohavana, «Noro La gentille Sorcière» de Ny Kanto Harivony Rabearinoro, «Vary Iha» d’Aryella Andriantsitoherinteny et «Io Vava Io» de Lazasoa Fanantenana Andriatiana, s’accompagnent également d’une série de clips mettant en vedette Jaojoby, Bolo, Shyn et Denise.
«L’accès à la lecture pour les enfants malgaches reste un défi majeur à Madagascar surtout en milieu rural et enclavé. Conscient de cette réalité, nous nous sommes engagés depuis deux ans aux côtés de l’ONG Teach for Madagascar (TFM), en faveur de cette initiative qui valorise la culture malgache tout en contribuant à l’amélioration de l’éducation», a ajouté David Calmel de Telma Madagascar.
Selon Teach For Madagascar, porteur du projet, il s’agit d’un outil efficace pour rendre la lecture agréable tout en aidant les lecteurs à améliorer leur prononciation et à élargir leur vocabulaire. «Il faut rappeler que la première édition de Diary Nofy compte cinq histoires, imprimées 25.000 exemplaires et distribuées dans 23 régions. Avec l’aide de nos volontaires, nous avons pu atteindre 2500 EPP issus des quatre coins de Madagascar au cours de la saison 2020-2021. Nous n’en attendons pas moins de cette deuxième édition, pour un impact plus durable chez les enfants», conclut Olivia Rafetison, de l’ONG TFM.
Joachin Michaël