La non-homologation du stade Barea à Antananarivo (Madagascar), a des répercussions significatives sur le football national. Les Barea ont dû disputer leurs matches éliminatoires de la coupe du monde, à l’extérieur. Et, il y a encore de la coupe aux lèvres.
En fait, après l’annonce du remplacement de
la pelouse du stade et des travaux en cours qui ne seront pas achevés avant le début des interclubs de la Confédération Africaine de Football (Caf), les clubs de football malgaches se trouvent dans une situation précaire, incapables d’accueillir leurs matchs à domicile.
Selon le calendrier établi, le tour préliminaire de la Ligue des Champions et de la Coupe de la Caf est prévu pour la mi-août 2024, suivi par la phase de groupe qui s’étend d’octobre à décembre. Avec seulement un mois et demi restant pour achever les travaux et obtenir l’homologation nécessaire, les perspectives semblent sombres. Les travaux en question ne se limitent pas au remplacement du gazon, ils incluent également l’agrandissement des vestiaires et d’autres améliorations conformément aux recommandations de la Caf.
Et ces retards engendrent également de lourde conséquence pour les Barea. Leurs matchs à domicile pourraient être de nouveau délocalisés, forçant la fédération malgache de football (FMF) à prévoir des coûts supplémentaires à la location du stade, s’élevant entre 17.000 et 20.000 euros par match.
Cette situation met en lumière la nécessité d’une coordination efficace entre les différentes parties prenantes, y compris les fédérations sportives et les gouvernements. A noter que la société de patrimoine Kianja Barea SA, chargée de la gestion du stade, n’a été mise en place qu’en février 2024, alors que le projet a été adopté en conseil des ministres en juillet 2023. En tout cas, le défi est de taille pour Madagascar.
Naisa