Le spectacle humoristique « Mbola mijoro » de Joely continue de cartonner au Cinepax Madagascar. Après deux mois de diffusion, le show affiche toujours complet et ne sera plus disponible que pendant quelques jours. Des milliers de spectateurs ont déjà eu l’occasion d’apprécier ses délires humoristiques, et certains d’entre eux reviennent même plusieurs fois pour savourer à nouveau ses blagues et ses imitations. Dans une interview, il raconte les secrets de son succès fulgurant dans le monde de l’humour malgache.
(*) Les Nouvelles : selon vous, quelle est la clé de réussite de «Mbola mijoro» ? Notons qu’il est encore difficile à Madagascar d’assurer ce type de spectacle, le stand up.
(-) Joely : Je pense que mon public me connaît à travers ma page Facebook. Ils connaissent mon univers et surtout mon humour un peu plus imprévisible. Ainsi, ils apprécient ce côté inattendu dans mes blagues. Mais le succès est également dû à une stratégie de communication que nous avons travaillée depuis plusieurs mois. J’ai préparé ce spectacle et tout ce qui l’entoure durant quatre mois.
* Dans le show «Mbola mijoro», vous avez annoncé que les personnages que vous jouez sont inspirés de vos proches, sont-ils au courant ? Et parmi eux, lequel est votre préféré ?
– Non. Beaucoup d’entre eux me posent la question si je suis en train de les imiter dans certaines vidéos, ou encore ils soupçonnent quelqu’un. Mais pour le moment, personne n’est au courant. Toutefois, j’aime tous les interpréter. Il existe seulement des personnages que je n’arrive pas à refaire comme la couturière madame Bako, parce que je l’ai jouée quand j’avais mal aux dents et le résultat était remarquable. Jouer Seheno aussi est un peu compliqué parce qu’elle utilise une note précise avec sa voix, et quand je n’arrive pas à l’atteindre, tout change et devient madame Viviane (rire). Il existe également des petits personnages que beaucoup aiment, seulement je ne suis pas d’humour à les remettre sur pied. Par contre, Rondro est la préférée de tous, à l’unanimité, et également Joely Kely. Quant aux personnages masculins, ils ne m’inspirent pas trop parce qu’ils sont tous pareils, et n’ont pas trop d’originalités. Tu en fais un, tu les as tous fait. Par contre, les femmes ont chacune leur personnalité que je peux bien inventer.
(*) Mais, avez-vous toujours pensé à devenir humoriste ou stand upper, quand vous étiez enfant ?
(-) Non. Je n’ai pas trop pensé à ce métier. Ma carrière envisagée est de devenir journaliste ou animateur de télévision. Plus tard, je suis devenu présentateur de journal télévisé, durant quelques années.
Holy Danielle