En attendant l’officialisation du regroupement des athlètes malagasy, les infrastructures sportives pour accueillir les Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) sont presque prêtes, mises à part les nouvelles constructions.
Les fédérations sportives concernées par les JIOI à Madagascar en 2023 attendent toujours le programme de regroupement des athlètes 5 mois après le feu vert du gouvernement.
En effet, le 20 juillet, le conseil des ministres a validé le lancement des préparations des JIOI pour l’année 2022. Mais comme ce fut le cas avec les Jeux de
la Commission de la jeunesse et du sport de l’océan Indien (CJSOI), cette décision n’a pas été suivie d’effets.
Jusqu’à preuve du contraire, les fédérations sportives avancent seules dans la préparation des athlètes à ce rendez-vous. C’est le cas de la Fédération malagasy de volley-ball (FMVB) qui a décidé de lancer le rassemblement hebdomadaire en attendant le programme officiel émanant du ministère de la Jeunesse et des sports (MJS). La Fédération malagasy de judo (FMJ) a également emboité le pas à la FMVB en organisant une séance de regroupement parallèlement aux compétitions de haut niveau.
Mais avec le maigre budget entre les mains de chaque fédération, une préparation digne de ce nom est difficile à mettre en place. C’est la raison pour laquelle la FMJ a lancé dernièrement un cri d’alarme sur la nécessité d’un soutien financier pour tenir la route qui sera encore longue jusqu’en août 2023, date du début de la compétition.
Numéro un
En 2019, Madagascar a terminé à la deuxième place en nombre de médailles, derrière l’île hôte, Maurice. Pourtant, les athlètes ont eu une bonne préparation avec la prise en charge du regroupement par l’Etat.
Cette fois-ci, la Grande île sera l’hôte de la 11e édition. Sauf que le rassemblement diffère du précédent avec l’ambition de finir sur la plus haute marche du podium des médailles en tant que pays hôte, comme c’était le cas en 1990 et 2007.
Naisa