Cadre de partenariat pays: 34% des financements de la Banque mondiale alloués aux infrastructures

En mars 2024, le portefeuille de la Banque mondiale à Madagascar s’élevait à 4,1 milliards de dollars, répartis dans 26 projets nationaux et quatre opérations régionales. Parmi les secteurs bénéficiaires, les infrastructures s’adjugent la plus grande part avec 1,39 milliard de dollars, soit 34% des financements.

Selon la Banque mondiale, quatre principaux secteurs bénéficient de ce financement, dont les infrastructures avec 1,39 milliard de dollars (34 %), le développement durable fi­nancé à hauteur de 1,215 milliard de dollars (29%), le développement humain avec 1,092 milliard de dollars (26%) et la croissance, les finances et les institutions équitables bénéficient de 435 millions de dollars, représentant 11% des financements.
En plus des investissements financiers, «la Banque mondiale fournit des services d’analyse et de conseil pour soutenir la prise de décisions éclairées et la mise en œuvre efficace des projets de développement», expli­que l’institution. Cette ap­proche permet de renforcer les capacités locales et d’assurer une utilisation optimale des ressources.

CPF pour Madagascar
Le Cadre de partenariat pays (CPF) pour Madagas­car, couvrant la période 2023-2027, a été approuvé en avril 2023. Il définit la stratégie de la Banque mondiale pour soutenir une croissance inclusive et résiliente à Ma­dagascar.
«La mise en œuvre de cette stratégie sera assurée par les organisations membres du Groupe de la Banque mondiale (GBM), comprenant la Ban­que mondiale, la Société financière internationale (IFC), qui se concentre sur le secteur privé dans les marchés émergents, et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), qui offre des assurances contre les risques politiques et des garanties de rehaussement de crédit», précise la Banque mondiale.
Ce CPF quinquennal est structuré autour de trois objectifs principaux. Le premier vise à améliorer les opportunités d’emploi par des actions transformatrices. Le deuxième est de rendre la croissance plus inclusive en abordant les faiblesses et les inégalités dans la prestation des services publics. Enfin, le troisième objectif est de créer une résilience aux chocs pouvant inverser les gains de croissance ou aggraver les inégalités so­cioéconomi­ques.
«Etayé par le Diagnostic systématique du pays (SCD) et le Diagnostic du secteur privé du pays (CPSD), ce CPF reflète également de larges consultations avec le gouvernement, les partenaires au développement, le secteur privé, la société ci­vile et le monde universi­taire», souligne la Banque mondiale.

Arh.

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