Commission de l’océan Indien : Création d’un Fonds de co-création régionale

Soucieux de soutenir les échanges et les collaborations insulaires entre les professionnels de la culture de l’Union des Comores, de La Réunion, de Madagascar, de Maurice, des Seychelles et du Mozambique, le projet régional de développement des industries culturelles et créatives (ICC) lance ce mois-ci, le « Fonds de co-création Indianocéanie ».

D’un montant total de 120 000 euros, ce fonds permet de soutenir la production d’œuvre reflétant la diversité cul­turelle de la région indianocéanique, l’organisation d’événements permettant de développer des partenariats et des accords de copro­duction et la création de labels et de marques régionales.
Pour cette édition, la date limite de dépôt des candidatures est fixée au 12 septembre et la publication des ré­sultats prévue le 6 novembre. La réalisation du projet s’étalera sur une période de 3 à 12 mois. « Le projet ICC vise un changement structurel pour l’égalité des genres dans la culture », annonce-t-on.
« Dans ce contexte, la priorité sera donnée aux projets ayant un impact sur l’égalité en favorisant la pleine participation et l’inclusion des femmes.  L’idée étant d’élargir les débouchés offerts aux artistes et opérateurs culturels en stimulant les partenariats à l’échelle ré­gionale et continentale. Mais aussi de développer l’offre artistique et créative en encourageant la mise en œuvre des accords de coproductions », rapporte un communiqué.
Cette initiative résulte d’une convention de financement d’un montant de 5,1 millions d’euros sur cinq ans entre la Commission de l’océan Indien et l’Agence française de développement, pour la mise en œuvre du projet régional de développement des industries culturelles et créatives (ICC) en In­dianocéanie.
« En ciblant les acteurs culturels et les filières créatives, le projet participera également à la dynamisation des ICC qui sont de nature à agir comme leviers importants du développement socioéconomique, tant à l’échelle locale qu’à l’échelle régionale », conclut-on.

Joachin Michaël

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