Assemblée nationale : modification du règlement intérieur déjà existant

La révision du règlement intérieur existant ou l’adoption d’un nouveau texte, a suscité des débats durant les travaux de commissions pour l’élaboration du nouveau Règlement intérieur (RI) de l’Assemblée nationale. Au final, seuls les principaux points de discordes du texte, lors de la précédente Législature, seront modifiés.

L’élaboration du RI a pris du temps. Mais après de longs débats, tous les députés se sont accordés sur le fait que le texte précédent devrait servir de base en apportant seulement quelques modifications. 18 articles sont passés au crible et des amendements ont été proposés. A titre d’exemple, la mise en place des groupes parlementaires, étant donné qu’il appartient à l’opposition de désigner son chef, les attributions des vice-présidents ou encore le nombre des commissions en place.
Les députés ont cependant reformulé la procédure sur le vote par « procuration » qui a créé la polémique lors de la dernière motion de censure à Tsimbazaza. Cette fois, le député devra impérativement être présent.
Et d’après la version modifiée, « la délégation de vote est toujours personnelle, rédigée au nom d’un seul député nommément désigné. Elle doit être notifiée au président avant l’ouverture du scrutin ou du premier des scrutins auxquels elle s’applique (…) Tou­tefois, le droit de vote dans les scrutins publics peut être délégué par les députés eux-mêmes, sauf en cas de vote relatif à la mise en œuvre des articles 50, 100, 103, 131 et 162 de la Constitution ».

HCC
La décision de la HCC est alors attendue ce jour pour déclarer la conformité ou non du texte à la Constitu­tion. Aussitôt validé, les députés pourront passer au vote des membres du nouveau Bureau permanent. La plateforme Irmar ayant la majorité, la présidence devrait lui revenir. Les vice-présidents, les rapporteurs généraux et autres questeurs, seront ensuite répartis selon les groupes parlementaires.
Parmi les favoris à intégrer le Bureau permanent figurent Marie-Michelle Sa­hon­dramalala, Tinoka Ro­berto, ou encore Tianarivelo Razafimahefa. Pour sa part, l’élu de Sainte-Marie, He­rilaza Imbiki a indiqué ne pas vouloir y participer et préfère se pencher sur le développement du pays, plus particulièrement celui de sa circonscription. Quant au chef de l’opposition, le Firaisankina s’y penche également.

T.N

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