Escroquerie à l’emploi: un homme en garde à vue

Arrêté pour des activités d’escroquerie
à l’emploi, un homme d’une quarantaine
d’années a été placé en garde à vue, hier à la brigade de gendarmerie de Betongolo.
Le quadragénaire a prétendu être en mesure d’embaucher des gens dans la société où il travaille. A part cela, il a aussi indiqué pouvoir négocier avec les responsables de ladite société pour permettre aux voitures de ses proies d’en devenir prestataires.
D’après les informations, la société existe vraiment mais l’homme n’y a travaillé à aucun moment. Le fait de se prononcer comme chef de service communication et ressources humaines de l’établissement était juste un subterfuge pour leurrer ses proies.
De nombreuses personnes sont tombées dans le piège de l’individu depuis plusieurs semaines, à l’instar d’un fidèle de l’église que le quadragénaire fréquente.
Il a déjà obtenu une forte somme d’argent par le biais de cette supercherie. « Il a demandé au moins un million d’ariary à ses victimes. Le montant peut augmenter par rapport au poste sollicité », indique-t-on.
Mitraillé de questions, le suspect a reconnu les faits qui lui ont été reprochés durant son interrogatoire. Il sera présenté à la Justice au terme de sa garde à vue.
Malgré de nombreux cas d’escroquerie aux fausses offres d’emploi démasqués, des individus osent toujours pratiquer ce genre d’activité malhonnête.
Tel est notamment le cas survenu à Antsi­rabe dernièrement. Les escrocs avaient eu le même mode opératoire, c’est-à-dire, prétendant être des responsables d’une société importante, puis faisaient un recrutement de masse.
Pour ce dernier cas, ils ont affirmé que la société construisait un centre de santé dans la localité et recherchait de nombreux employés pour étoffer son équipe. A noter que les sept individus incriminés dans cette affaire sont ac­tuellement incarcéré à la maison centrale d’An­tsirabe.

ATs.