Le projet Mionjo, en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a entamé la deuxième phase, visant à soutenir les ménages vulnérables du sud de Madagascar. Cette initiative cible 20.000 ménages des régions Androy et Anosy, ainsi que 5.000 ménages supplémentaires de la région Atsimo-Andrefana.
«L’objectif principal du projet Mionjo est de protéger et de restaurer la capacité de production alimentaire des communautés locales, tout en renforçant la résilience des systèmes alimentaires face aux défis environnementaux, tels que la menace acridienne», soutient la FAO. En mettant l’accent sur l’amélioration de l’accès à des semences de qualité adaptées aux changements climatiques, le projet vise à renforcer les moyens de subsistance des agriculteurs locaux.
«L’un des aspects importants de cette phase est la formation des Producteurs multiplicateurs de semences (PMS) identifiés dans les districts concernés», indique-t-on. Ces producteurs recevront une formation approfondie sur la production de semences de qualité, ce qui contribuera à une meilleure adaptation aux conditions climatiques changeantes et à une production agricole plus durable.
Préparer la contre-saison
Par ailleurs, pour préparer la contre-saison 2024, des séances de formation en salle seront organisées dans chaque district. Ces formations, dirigées par l’équipe du Service des Opérations communautaires (SOC) et les responsables de districts, couvriront une variété de sujets essentiels.
Le cadre réglementaire du secteur semencier de Madagascar, les étapes de certification des semences, les normes techniques de production des semences ainsi que les techniques culturales, la gestion des ravageurs, la gestion post-récolte et la certification des semences figurent dans ces formations. En outre, une analyse économique simplifiée pour la production de semences sera également abordée.
Il convient de rappeler que le projet Mionjo soutient les moyens de subsistance résilients dans le sud de Madagascar. Cette initiative est réalisée en partenariat avec le ministère de la Décentralisation et de l’aménagement du territoire, le ministère de l’Agriculture et de l’élevage, et est financée par la Banque mondiale à Madagascar. La FAO, qui travaille en étroite collaboration avec les communautés locales pour assurer le succès et la durabilité des actions entreprises, assure la mise en œuvre du projet.
Arh.