Effet dissuasif. C’est en ces termes que la ministre de la Justice, Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa a qualifié la loi sur la castration, adoptée en février. Sur la base des chiffres qu’elle a avancés, le taux des cas de viols enregistré en janvier était de 116%, mais cela a baissé jusqu’à 54% en juin.
« Le président de la République n’a commis aucune erreur. Cette loi a réellement eu un effet dissuasif sur la population », a-t-elle indiqué hier à Analakely, en marge de la journée porte ouverte du ministère de la Justice.
« Cette loi renforce les actions pour prévenir et combattra les violences à caractère sexuel sur les enfants. Il ne s’agit pas forcément de sanction ou de punition », a-t-elle poursuivi.
La ministre de la Justice ne relève que des aspects positifs dans l’application de cette nouvelle loi, en dépit des nombreuses critiques. D’après ses explications, plusieurs affaires de viols ont déjà été jugées, si d’autres sont encore en phase d’instruction.
T.N
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