A moins d’un miracle

Qu’est-ce qu’on a fait à cette société d’Etat pour en arriver là ? Un problème peut en cacher un autre. Et les beaux jours ne durent jamais longtemps. Blackout à Toamasina depuis l’explosion survenue mercredi. Une grande fumée émerge de la terre a effrayé les habitants qui au final, n’ont d’autres choix que d’endurer la situation. La Jirama a assez de problèmes comme ça.
Dans la capitale, le festival des lumières avec les délestages tournants, oblige la population à opter pour d’autres sources d’énergie qui ne sont pas forcément efficaces. On entend ensuite que la société est submergée de dettes s’élevant à plusieurs milliards d’ariary. Sans trêve, on assiste à une série de défaillance technique sans parler le problème d’approvisionnement en carburant. Au final, plus personne ne s’y intéresse car à la longue c’est devenu un sujet bateau également. Certains préfèrent même en rire, tellement la Jirama semble dépasser par l’événement.
C’est peut-être le moment pour les adeptes des miracles de faire leurs preuves. Ce sera l’occasion pour eux de tester leur « force » comme ils aiment bien le dire. Car s’il y a bien une chose qui a besoin d’un miracle, c’est bien la Jirama et c’est peu de le dire. Que pouvons-nous attendre d’une société en désuétude, sans entretien et qui plus est endettée? Que peut-on espérer laisser à nos descendants si nous-mêmes ne pouvons bénéficier du minimum de confort dont nous avons besoin ?
A moins d’un miracle, le chemin semble encore loin pour cette société qui à une certaine époque, avait fait la fierté du pays. Mais l’espoir fait vivre et la lumière au bout du tunnel.

T.N

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