7e art : « Debout! » au Festival du cinéma au féminin de Kinshasa

« Et le petit chemin de notre film documentaire ‘’Debout!’’ continue », a lancé Felana Rajaonarivelo, dont le court-métrage étoffe la sélection officielle de la 8e édition du Festival Du Cinéma au Féminin – Cinef, du 19 au 24 août au Palais du peuple de Kinshasa (République démocratique du Congo).

En lice dans la catégorie documentaire, ce film engagé de Felana Ra­jaonarivelo entre dans la compétition internationale au même titre que le travail de cinq réalisatrices issues d’Espagne, France, Burkina Faso, Sénégal et Cameroun. La sélection officielle comprend en tout 22 films répartis en quatre catégories.
Coproduit par Canal Plus Madagascar et Fireflies, «Debout» suit le quotidien de quatre femmes en situation de handicap tout en racontant les défis auxquels elles sont confrontées.
«Nous ne voulons pas faire du militantisme moralisateur. L’idée, c’est de briser les stéréotypes, éduquer et changer le regard des gens sur le handicap», a-t-elle signifié. Il s’agit d’une seconde nomination pour «De­bout !» après son baptême de scène à la 3e édition du Festival International des films de Femmes de Co­tonou (Bénin), du 20 au 24 février 2024.
Depuis 2014, la ville de Kinshasa s’anime chaque année aux couleurs du Fes­tival du Cinéma au Féminin – Cinef. Né de la vision artistique de la cinéaste Clarisse Muvuba, et porté par Cla­rimage Films et l’Association des femmes cinéastes congolaises (Afcc), ce festival est un véritable hommage au talent cinématographique féminin.
«Chaque édition de Cinef est une symphonie visuelle où les films dansent à travers l’écran, dévoilant des histoires captivantes et des âmes cou­rageuses. Les projections publiques deviennent des fenêtres sur des mondes inexplorés, tandis que les rencontres professionnelles et les ateliers de formation tissent des liens de savoir et de passion. Mais c’est aussi une quête profonde, une exploration des racines historiques et culturelles qui nourrissent la création cinématographique. Au-delà des images, c’est une célébration de la vie, des rêves et des luttes», rapporte un communiqué.

Joachin Michaël