Ce mois d’août qui vient de commencer, a déjà réservé son lot de sinistres, que ce soit en milieu urbain ou rural. En matière d’incendies, en plus des feux de brousses et de forêts, les incendies de maisons font rage. C’était notamment le cas le week-end passé, à Brickaville et à Mananjary. Dans la première localité, les flammes ont englouti avant-hier dans la soirée, une dizaine de box, si à Mananjary, c’est un village tout entier qui a été réduit en cendres dans la nuit de samedi.
Selon les informations reçues, l’incendie à Brickaville s’est déclaré à Anivorano Atsinanana, dans une pharmacie de la localité. Le vent a facilité la propagation des flammes et l’absence de service des sapeurs-pompiers dans la localité a compliqué la situation. Le feu s’est alors propagé d’un box à l’autre à l’intérieur du marché local. Le Fokonolona a essayé de lutter contre l’embrasement avec les moyens du bord, mais cela s’est avéré insuffisant. Il lui a fallu quelques tours d’horloge pour venir à bout de l’incendie. Quoi qu’il en soit, aucune perte en vie humaine n’est à déplorer, mais les dégâts matériels sont considérables, tous les biens à l’intérieur des maisons et box étant partis en fumée.
A Mananjary (région Vatovavy), un incendie a littéralement décimé le fokontany d’Ambalakondro, de la commune de Kianjavato dans la soirée de samedi. Les villageois se sont sentis impuissants face à la violence du feu. L’origine du sinistre reste à déterminer. Le bilan rapporté hier par le député élu dans le district de Mananjary, Charlot Mamihaja, fait état de 444 sinistrés au total. 85 maisons et cabanes ont été calcinées, tandis que 16 autres ont dû être détruites pour circonscrire l’incendie. Malgré l’ampleur des dégâts, l’incendie n’a fait aucun mort.
LR