Biennale «Homo Faber» de Venise: «Le Village» représente l’artisanat d’excellence malgache

Autour du thème «L’odyssée de la vie», la troisième édition de la biennale «Homo Faber» se déroulera sur l’île de San Giorgio à Venise, du 1er au 30 septembre. A cette occasion, l’atelier Le Village présentera des maquettes de bateaux de prestige.
«Nous comptons présenter quatre maquettes telles que sélectionnées par le commissaire d’Homo Faber. Il s’agit du navire de la marine britannique ‘’Bounty’’, des navires océanographiques ‘’Calypso’’, ‘’Pourquoi pas ?’’ et notamment du navire de guerre ‘’Soleil-Royal’’, le fleuron de notre production. Les œuvres en question devraient quitter le tarmac de l’aéroport cette semaine, pour être acheminées en Italie», a confié Postel Grégory, propriétaire du village, hier lors d’une visite guidée à Ambohibao.
Cette sélection malgache a été établie grâce à un partenariat noué entre la Michelangelo Foundation for Creativity and Craftsmanship basée à Genève (Suisse) et le Fonds Yavarhoussen. Le vernissage de l’installation se tiendra le 31 août et les œuvres, destinées exclusivement à la visite, seront accessibles au public du 1er au 30 septembre. «La fondation célèbre l’excellence des métiers d’art à travers deux initiatives phares, à savoir Le Guide qui répertorie plus 2.600 artisans issus des quatre coins du globe et La Biennale «Homo Faber». Des opportunités qui contribuent de manière significative au rayonnement du savoir-faire malgache en termes d’artisanat d’excellence», a expliqué Vatosoa Razafimandimby, du Fonds Yavarhoussen.
Depuis 1993, le Village réalise des maquettes de bateaux dont la réputation a largement dépassé nos frontières. Véritable chantier naval à modèle réduit, l’atelier fabrique principalement des bateaux historiques, bateaux de course et bateaux de travail, datant de 15e siècle à nos jours.  Au sein du village, une trentaine d’artisans s’adonnent avec passion à ce travail à la chaîne, réalisé entièrement à la main, à partir de plans d’origine et des matières premières locales.

Joachin Michaël

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