Du 5 au 10 août, le Festival 321 a une nouvelle fois mis en lumière la vitalité de la scène de la danse contemporaine à Madagascar. Le thème de cette 6e édition,
« Art vivant et numérique », a apporté une touche de modernité à cet événement incontournable du calendrier culturel tananarivien.
A l’issue d’une semaine riche en découvertes et en partage sous la bienveillance de Njara Rasami de la Compagnie Rianala, Rijamalala de la Cie Jarim’s et Ariry Andriamoratsiresy de la Cie Rary, 80 apprenti-danseurs ont été sous les feux de projecteurs samedi lors un spectacle de restitution à La Cité des cultures Antaninarenina.
« Nous avons pu proposer un nouveau regard et une réflexion sur la danse contemporaine, notamment en termes de trio, duo et solo. Face à une affluence de nouveaux flux culturels, la jeunesse a plus que jamais besoin de repères », a fait savoir Ariry Andriamoratsiresy, danseur et chorégraphe.
Les férus de la danse ont également eu droit à une pièce chorégraphique performée par Njara Rasami et Ariry autour des maîtres-mots du festival et une projection d’un duo chorégraphique de la compagnie Lovatiana, qui était l’une des initiatrices du Festival 321.
« Parmi les participants, une bonne vingtaine d’enfants issus de l’AkanyAvoko ont été initiés à la choréologie. L’idée étant de contribuer à leur éveil artistique dès leur jeune âge », a conclu Landy Rakoto, de la Cité des cultures.
Joachin Michaël