Les élus de la Chambre basse se sont donné rendez-vous hier au siège de la Haute cour constitutionnelle (HCC) pour déposer leur déclaration de patrimoine. Une manière pour eux d’afficher leur volonté de travailler en toute transparence.
Si la majorité était issue de la plateforme Irmar, d’autres indépendants ont été aperçus sur place ainsi que d’autres partis politiques, à l’instar du Fivoi. « Nous souhaitons montrer notre honnêteté à la population et que nous sommes prêts à lutter contre la corruption », a indiqué le président de l’Assemblée nationale Justin Tokely, en marge de la déposition de la déclaration de patrimoine. De plus, « Il s’agit d’une disposition de la Constitution et des textes sur la lutte contre la corruption », a-t-il ajouté, expliquant au passage que cette obligation de transparence est aussi nécessaire pour protéger les députés dans leurs attributions. « Nous élaborons les lois mais nous interagissons également avec de nombreuses personnes. Nous nous devons de redoubler d’attention », a-t-il réagi.
Suivi
Afin de prouver l’efficacité de cette procédure, le numéro Un de la Chambre basse a fait savoir qu’un « dispositif de suivi est mis en place ». A noter que dans leur déclaration, les députés devront y inscrire leurs activités rémunérées durant les 5 dernières années avant leurs élections, mais devront également mentionner leurs avoirs en biens meubles, immeubles ou encore financiers. Cette procédure a été mise en place afin de garantir la transparence entre les élus et la population.
Les autres députés sont alors attendus prochainement pour leur déclaration de patrimoine, étant donné que 58 seulement se sont présentés hier à la HCC. La liste de ceux qui se sont déjà pliés à la formalité, sera disponible au public à Ambohidahy. A noter que les députés ont deux mois après leur prise de fonction pour se conformer à cette obligation, bien qu’aucune répression ne soit prévue par les textes.
T.N
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