Un duo uni par la musique et l’amour, Erick Manana et l’artiste d’origine allemande Jenny Fuhr fêtent leurs 15 ans de scène lors d’un concert exclusif ce dimanche au palais national de la culture et des sports Mahamasina à 14 heures tapantes.
Aussitôt arrivés jeudi dans la capitale tananarivienne, Erick et Jenny se sont retroussé les manches pour peaufiner les derniers détails de ce concert anniversaire. «C’est toujours une immense joie de revenir à Antananarivo et retrouver des anciens compagnons de scène que je n’avais revus depuis une décennie à l’occasion de la sortie de notre album Ny 2CV an-dRandria», s’est réjouie Jenny face à la presse hier au Tanàna Zoari Ilafy.
Véritable concert symphonique, le line up de ce dimanche sera composé de Solofo Bota à l’accordéon, Tsanta à la trompette, Titi au saxophone, Kaloina au trombone, Donné Andriambaliha et Tonny Toufa Loux aux percussions, Nini et Manoa à la basse, Solofo et Benja aux violons. Tout aussi à l’aise au chant, à la valiha, à la flûte et également au violon, Jenny donnera son plein potentiel. «Bien plus que
nos amis en communs, ces instrumentistes ont collaboré avec nous au cours de ces 15 dernières années aussi bien sur la scène nationale que pendant notre tournée habituelle en Europe», a expliqué Erick Manana.
Organisé à l’initiative de de Miritsoka production, l’événement laissera la part belle au duo, en première partie. S’ensuivront les prestations du groupe Feo Gasy, Bebey, Benny et Voara en qualité de guests. «Notre toute première organisation de concert remonte en 2011 au CCEsca Antanimena en compagnie de ce charmant couple. Nous sommes plus qu’honorés d’accompagner une nouvelle fois Erick et Jenny, deux ambassadeurs de la musique malgache sur la scène internationale», a argumenté Hery Randriamampianina, le numéro un de Miritsoka production.
Parmi les invités de marque de ce concert, Dama a annoncé mercredi «ne pas pouvoir honorer le rendez-vous en raison de ses occupations professionnelles en tant que premier responsable du Canal Dabara, lequel en dépend le quotidien des agriculteurs de Morondava».
Joachin Michaël
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