Contre mauvaise fortune, bon cœur

Alors que les résultats du baccalauréat sont déjà connus dans certains centres d’examen, dans d’autres, les candidats restent encore dans l’attente de la publication de ces ré­sultats. Toujours est-il que, résultats ou non, les différents salons dédiés aux bacheliers se tiennent un peu partout.
Ces salons sont or­ganisés dans le but d’ai­der les nouveaux bacheliers à choisir leurs parcours universitaires respectifs qui devront les conduire, au terme de leur formation, au métier qu’ils envisagent d’exercer plus tard. Autrement dit, cette étape est cruciale pour la vie à venir de ces futurs ou nouveaux bacheliers.
De ce choix dépendra leur carrière professionnelle. Mais comment être sûr de faire le bon choix ? Se baser sur les matières dans lesquelles on excelle ou bien s’en tenir au métier qu’on a toujours envisagé, quoi qu’il en coûte ? Beau­coup de bacheliers perdent de nombreuses années fau­te de mauvais choix.
De toutes les façons, le choix n’appartient pas totalement à ceux qui veulent poursuivre des études supérieures. Effec­tivement, comme les places sont limitées dans les universités publiques, chaque année, des con­cours d’admission y sont systématiquement organisés.
Ces concours sont censés permettre de sé­lectionner les meilleurs éléments. Mais vraisemblablement, ce n’est pas toujours le cas. Bien trop souvent, on entend dire que des cas de corruption existent dans ces concours. Il semblerait qu’il faut payer rubis sur ongle pour être admis dans certaines universités publiques.
Vrai ou faux ? En tout cas, jusqu’à ce jour, on n’a pas encore eu de preuves concrètes de ces cas de corruption. Mais toujours est-il que la rumeur persiste. Autre­ment, on peut toujours essayer d’entrer dans les universités privées. Mais là encore, il existe deux facteurs de blocage ma­jeurs.
Tout d’abord, même dans les universités privées, des concours d’admission sont également organisés. Tout au moins, l’admission est soumise à une étude de dossier. Ensuite, quand il s’agit d’une université privée qui bénéficie d’une bon­ne cote, ce sont les frais de scolarité qui constituent la seconde sélection.
Il faut avoir les moyens financiers suffisants car les frais de scolarité ne sont pas donnés à tout le monde. C’est pour cette raison que l’on se rue dans les universités pub­liques quoique la qualité de la formation qui y est dispensée ne bénéficie pas toujours d’une assez bonne réputation.
Pour toutes ces raisons, beaucoup de bache­liers poursuivent leurs études supérieures dans des filières qui, a priori, ne figuraient pas parmi leurs premiers choix, quitte à rater sa vocation. Mais comme on le dit : « Contre mauvaise fortune, bon cœur ».

Aimé Andrianina

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