Ports maritimes: l’AIVP présente un nouvel outil d’autodiagnostic

L’Association internationale villes et ports (AIVP) a récemment organisé une série d’ateliers en ligne pour présenter la version Port maritime de son nouvel outil d’autodiagnostic. Cet outil innovant, dévoilé à la conférence de Venise, a été développé sur deux ans depuis 2020. Il vise à aider les autorités portuaires à évaluer et améliorer leurs performances en alignement avec les dix objectifs de l’agenda 2030, approuvé par l’AIVP en 2019.
Durant ces ateliers, l’AIVP a clarifié les objectifs. Les participants ont reçu des explications détaillées sur son utilisation, incluant l’usage d’un compte unique par autorité portuaire, les distinctions entre les rubriques Structure et Evaluation et les nuances entre «autorité portuaire» et «port» dans le questionnaire. Les discussions se sont également portées sur le système de notation et le soutien que l’AIVP peut offrir aux organisations.
Composé d’environ 120 questions quantitatives et qualitatives, l’outil d’autodiagnostic encourage la réflexion sur les différents objectifs et sous-objectifs de l’Agenda 2030, offrant une base de référence pour une évaluation holistique des performances des ports par rapport aux 17 ODD.
«Il fournit une feuille de route pour améliorer l’impact environnemental, économique et social des ports, permettant d’identifier les domaines à renforcer pour accroître leur résilience et durabilité», note-t-on du côté de la Société du port à gestion autonome de Toamasina (Spat). Toutefois, l’adaptation des indicateurs globaux aux réalités locales des ports, reste un défi majeur.
Le directeur général de l’AIVP, Bruno Delsalle, a souligné que la «conception de cet outil a nécessité des investissements significatifs en ressources humaines et financières, soutenus par le fonds d’intervention maritime du secrétariat d’Etat à la mer de la République française».

Arh.

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