Le manque d’eau causé par des précipitations insuffisantes pénalise les agriculteurs de Manja qui font face à une baisse des rendements dans la production rizicole. Situé à 190 km au Sud de Morondava (Menabe), le district de Manja est le plus productif de la région. Avec une population d’environ 10.000 habitants, dont 90 % dépendent de l’agriculture, cette localité est réputée pour ses cultures variées, allant du riz aux pois de cap, en passant par les haricots, les arachides et les patates douces.
Pour pallier ce problème, le projet d’Appui au développement du Menabe et du Melaky (AD2M), sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’élevage (Minae) et financé par le Fonds international de développement agricole (Fida), a installé trois grands points de forages d’eau fonctionnant avec des pompes solaires dans la commune d’Ambararata-Manja.
«Ces infrastructures permettent d’irriguer une plaine agricole de 360 hectares, dont 80 hectares sont déjà exploités grâce à cette nouvelle source d’eau. Chaque forage a la capacité de produire entre 5 et 8 m³ d’eau par heure, assurant ainsi une irrigation continue pour les cultures», comme l’explique le Minae.
Depuis leur installation en avril, ces forages ont changé le mode de vie des agriculteurs locaux. «Non seulement les rendements ont augmenté, mais le niveau de vie des ménages bénéficiaires s’est également amélioré», assure le Minae. Cette avancée profite non seulement aux agriculteurs, mais contribue également au développement global du village.
Pour garantir la durabilité de ces infrastructures, une coordination entre les 185 membres de l’association des usagers de l’eau et le Minae a été établie. Ensemble, ils s’engagent à entretenir ces équipements, assurant ainsi une production accrue pour les années à venir.
Arh.
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