Fondé et dirigé par le Pr Jonah Ratsimbazafy, le Groupe d’étude et de recherche sur les primates (Gerp) célèbre cette année ses 30 ans d’existence qui ont été consacrés à la protection de la biodiversité, en particulier les lémuriens de Madagascar.
Placée sous le thème « Les lémuriens : à ne pas consommer, à ne pas domestiquer et à ne pas exporter », la célébration s’est tenue hier à l’Académie malgache Tsimbazaza où une conférence et des expositions sur l’histoire du groupe et sur ses efforts de protection ont été soulignées. « Les lémuriens ne doivent pas être considérés comme des ressources exploitables, mais plutôt comme des trésors vivants dont la valeur inestimable réside dans leur rôle au sein des écosystèmes », a indiqué le Pr Jonah Ratsimbazafy. Il a lancé à cette occasion un appel à la responsabilité collective pour la protection de nos primates.
En 2020, du fait des pressions exercées sur les lémuriens, 95% d’entre eux sont considérés comme en danger et 31% en situation critique. La dégradation et la disparation rapide de leurs habitats, la chasse, le commerce ou la domestication de ces animaux sont les principales causes de cette situation.
Sera R.