Alors que les élections communales et municipales approchent, l’opposition semble avoir trouvé son nouveau terrain de jeu : les réseaux sociaux et leurs médias. En effet, depuis l’annonce des potentiels candidats, des dossiers visant à les discréditer fleurissent sur ces plateformes. Une méthode qui n’est malheureusement pas nouvelle et d’ailleurs devenue un mode opératoire récurrent, utilisée principalement par l’opposition pour dénigrer ses adversaires politiques.
Ce même scénario s’est déjà produit lors de la nomination des membres du gouvernement actuel. L’opposition n’a pas manqué l’occasion de déverser sa haine viscérale envers le régime en place, en attaquant personnellement les nouveaux ministres et ce, non seulement sur les réseaux sociaux, mais aussi à travers leur émission phare sur les médias audiovisuels. Cette attaque en règle semble être la seule arme dont dispose l’opposition pour contrer le régime et détourner l’attention de l’opinion publique. Il est fort probable que les futurs candidats aux communales de la plateforme “Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina” (Irmar) vont subir le même traitement.
L’opposition, qui peine à gagner les élections, ne trouve d’autres moyens pour attaquer les personnalités publiques ou les candidats aux prochaines élections que de sortir et créer de toutes pièces des dossiers compromettants. Une telle pratique n’est qu’une campagne de dénigrement injuste et incontrôlée, qui porte atteinte à l’intégrité des candidats et des dirigeants. La véritable bataille doit se jouer sur le ring, c’est-à-dire lors des élections, et non pas en dénigrant les adversaires en montant des dossiers de toutes pièces.
Ce comportement ne reflète pas l’esprit des Tananariviens, ni même celui des millions de Malgaches, et porte le discrédit sur ces élections indispensables pour le bien-être des habitants et l’autorité de l’Etat en général. L’opposition ferait mieux de se concentrer sur ses programmes et ses propositions pour convaincre les électeurs, au lieu de s’adonner à des attaques personnelles stériles sur les réseaux sociaux.
F.M