Chacun a sa vision des choses, plus précisément sa manière de voir les choses, au regard de la conjoncture politique actuelle. Mais une chose est sûre, le parti Tim, en l’occurrence son fondateur, Marc Ravalomanana, continue d’être dans l’impasse la plus totale dans sa reconquête du pouvoir. Se considérant encore comme une figure politique de premier plan, malgré la débâcle dans les urnes en 2018, la déroute de la plateforme « Firaisankina » lors des élections législatives et sa tentative désespérée de devenir chef de l’opposition, Marc Ravalomanana, cherche encore à prendre sa revanche politique, pour donner libre cours à sa vengeance inassouvie qui porte bien son nom.
Et revoilà, c’est parti comme en 40. Pour assouvir cette ambition politique démodée et sa soif brûlante de pouvoir, l’ancien maire devenu président de la République, se lance dans la course à la mairie d’Antananarivo, dans l’espoir d’en arriver à reconquérir dans les urnes la Capitale de Madagascar, pour commencer, comme c’était le cas en 1999, avant d’ébranler le régime en place quitte à le chasser du pouvoir, avant même la fin de son mandat.
On voit clair dans le jeu de Marc Ravalomanana. Raviver la flamme de reconquête et utiliser la ville des Mille comme un bouclier politique pour parvenir à ses fins politiques, mais à une seule condition, il arrive à regagner la confiance des Tananariviens dont l’opinion est divisée quant à cette volonté de retour en zone « rouge ».
Un pari risqué, selon les analystes car paradoxalement, ces « agissements » synonyme de nouveaux remous politique à Antananarivo de nouveau pris en étau et au cœur d’une bataille chronique, sont aussi susceptibles de raviver le sentiment de défiance, à l’égard de l’ancien maire et président ainsi que de son parti. A vrai dire, la réélection de Marc Ravalomanana à la mairie présenterait un risque pour le développement d’Antananarivo, à coup sûr relégué au second plan, pour laisser place au plan machiavélique visant à discréditer voire plus le régime en place. La der des ders !
JR.