La période de dépôt de dossiers de candidature en vue des élections communales et municipales débute ce jour, d’après le calendrier validé par le gouvernement. Une course au niveau des Organes de vérification des candidatures (Ovec) est donc à prévoir dans les jours qui viennent. Des aspirants candidats se sont déjà dressés depuis ces dernières semaines notamment pour la Commune urbaine d’Antananarivo,
qui a été toujours objet de convoitise politique si bien pour l’opposition, que pour les pouvoirs qui étaient en place. L’élection du 11 décembre ne sera donc pas une exception dans l’histoire politique du pays.
Cette année toutefois, l’enjeu est d’autant plus important pas seulement sur le plan politique, mais aussi sur
l’avenir de la Capitale. Il faut noter qu’avant 2019, la ville des Mille croulait sous l’anarchie et la mauvaise gestion. Construction de kiosques et magasins illicites partout, y compris sur les trottoirs et les murs des bâtiments scolaires ou la gabegie financière illustraient la situation qui régnait dans l’administration de la ville des Mille. Il a fallu des années pour l’administration d’après pour corriger ces failles et remettre la ville en ordre, si bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Actuellement, tout n’est pas encore parfait, mais il y a un acquis qu’il faudrait protéger pour que la ville de mille puisse retrouver sa fierté d’antan. Seuls les Tananariviens auront le pouvoir de garder cet acquis, ainsi que les progrès réalisés jusqu’alors pour remettre en ordre la ville des milles. Comme le disait le physicien de renommée Albert Einstein, « la folie c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ». Pour le cas de la ville des mille, il est difficile de croire que ceux qui y ont déjà mis le désordre puissent faire encore mieux.
Tsilaviny Randriamanga