Rattrapé par le destin, un homme armé est tombé nez à nez avec une patrouille de l’Unité d’intervention rapide de la police, hier vers 1h près du Centre de formation au travail (CFT) Don Bosco à Ankofafalahy Fianarantsoa. Alors que les policiers ont voulu simplement procéder au contrôle de routine des pièces d’identité du concerné, celui-ci a refusé d’obtempérer, ce qui lui a coûté la vie. Deux pistolets automatiques chargés de cinq balles chacun, ont été retrouvés sur lui durant le la fouille corporelle.
Cette fois, les policiers ne sont pas partis sur la base d’un quelconque renseignement. Ils ont tout simplement renforcé la sécurisation d’Ankofafalahy après un braquage survenu le 1er août dans une maison de la localité. Et voilà qu’ils ont rencontré cet homme qui s’est baladé seul dans le noir sans se soucier de rien. Les policiers l’ont sommé de s’arrêter, mais le concerné a sorti une arme et l’a braquée sur les éléments de patrouille. Il a ouvert le feu, obligeant ses vis-à-vis à réagir en tirant sur lui également, le tuant sur le coup.
Braquage à Anosibe, un suspect arrêté
Concernant l’attaque à main armée de mercredi dans un grossiste sis à Anosibe, un individu a été arrêté le même jour dans cette affaire, selon la police. Le concerné aurait rodé dans les parages au moment des faits, soulevant les soupçons des riverains sur son implication dans le coup. Ces derniers l’ont alors dénoncé auprès des policiers venus sur place. Les éléments du service antigang l’ont arrêté sur-le-champ et l’ont amené au poste où il a été placé en garde à vue auprès de la brigade criminelle pour faire l’objet d’une enquête. Du reste, les bandits ont emporté 26 millions d’ariary selon la police.
LR